En 1961 Michel Ziegler et Robert Merloz vont créer la Compagnie de transport aérien Air Alpes, cette entreprise va très vite se développer dans le cadre de la desserte des stations de sports d'hiver et du travail aérien dans les Alpes Françaises. Très rapidement le choix du Pilatus PC-6 Porter va s'imposer comme étant l'appareil idéal pour ce type d'activité. Air Alpes exploitera ainsi 7 Pilatus PC-6 Porter de 1962 à 1976. Voir historique de cette compagnie : http://airalpeshistoire.blogspot.fr/
Le tout premier PC-6 Porter s/n 343 HB-FAZ à moteur Lycoming sera loué auprès de Pilatus, pour des essais, entraînements et reconnaissance de zones atterrissage sur glaciers, il sera détruit le 2 septembre 1961 lors d'un entraînement au col du Dôme (4200 mètres d'altitude) dans le massif du Mont Blanc (équipage indemne). En 2001 des restes de l'avion furent retrouvés au pied du glacier des Bossons (moteur, hélice, roulette de queue).
voir article : http://pilatus-history-and-news.blogspot.fr/2011/10/pilatuspc-6-hb-fazla-crevasse.html
Pilatus PC-6/A-H2 F-BJSZ s/n 525 lors d'une dépose de skieurs sur glacier
© Photo Jean Pérard - Collection Archives A.A.A.A/Alain Genève
Pilatus PC-6/A-H2 F-BKQY en ravitaillement refuge dans les Alpes Françaises Photo Jean Pérard/Air Alpes Collection Alain Genève
Pilatus PC-6/A-H2 F-BOJJ s/n 513 au décollage de l'altiport de Courchevel
Photo Jean Pérard - Archives Air Alpes
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Pilatus PC-6/A-H2 F-BRPJ s/n 552 sur l'altiport de Val d'Isère
© Photo Jean Pérard - Archives Air Alpes
Les 4 PC-6 Porter sur l'altiport de Courchevel lors du 10 ème anniversaire
de la Compagnie
© Photo Jean Pérard - Archives Air Alpes
© Photo Jacques Bériel Air Alpes
- le F-BJSZ : "Courchevel"
- le F-BKQY : "Méribel"
- le F-BOJJ : "Val d'Isère"
- le F-BRPJ : "Alpe d'Huez"
Pilatus PC-6/A-H2 F-BTCE s/n 573 sur l'aéroport de Berne
© Photo X - D R - Collection Alain Genève
Pilatus PC-6/A-H2 F-BTCG s/n 551 sur l'altiport de Courchevel
© Photo Alain Genève
Pilatus PC-6/A-H2 F-BTCH s/n 531 à Stans
©Photo X - Collection : igl eroplan24
Dans la deuxième moitié des années 70 ces Pilatus seront rachetés par des Centres de Parachutisme Français.
Lien vers l'histoire d'Air Alpes 1961/1981 : Air Alpes Aviation Régionale et de Montagne
http://airalpeshistoire.blogspot.fr/
Lien vers les 50 ans de la création d'Air Alpes : http://pilatus-history-and-news.blogspot.fr/2011/12/pilatuspc-6air-alpescourchevel.html
Lien vers Association Anciens d'Air Alpes : http://www.airalpes.com/
Lien vers historique Air Alpes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Air_Alpes
Link for Air Alpes History : http://en.wikipedia.org/wiki/Air_Alpes#Link
Bonjour,
RépondreSupprimerC’est avec beaucoup d’émotion qu'aujourd’hui je découvre cette information, un peu par hasard.
En effet, le 1er septembre 1961, j’avais 20 ans depuis quelques jours, avec Pierre Dumont, mon mentor en alpinisme, nous avons couché au refuge du Gouter et fait le Mont-Blanc le lendemain. Arrivés vers 6 h au sommet, nous avons longuement profité du spectacle et sommes redescendus jusqu’à l’abri Vallot où nous avons fait une bonne pause. Tout à coup, un avion équipé de skis a atterri en remontant la combe, un peu en dessous du col du Dôme. Vous imaginez la surprise : un avion sur skis, atterrissant en remontant la pente enneigée !!!
Nous étions au moins à 1.000 mètres et nous pouvions bien voir le pilote et son passager descendre de l’avion, tourner un peu autour pour finalement réembarquer pour redécoller. Et là, grosse panique car nous avons remarqué qu’un large fossé barrait la pente à une assez courte distance de l’avion. Nous avons hurlé pour tenter de prévenir le pilote mais sans succès à cette distance et, de plus, avec le bruit du moteur !
Les skis ont heurté le bord aval du fossé, l’avion a piqué du nez et l’hélice s’est plantée dans la neige. Ce n’est donc pas un manque de puissance du moteur qui fut la cause du crash mais l’impossibilité de voir ce fossé depuis l’avion, mais que nous nous distinguions parfaitement étant situés environ 200 mètres plus haut et avec le soleil de face, à l’est. Nous avons dévalé la pente jusqu’à l’endroit du crash. Entre-temps, un hélicoptère, probablement de la Gendarmerie, est arrivé sur place.
Nous avons pu parler au pilote du Pilatus et à son passager. Comme la vitesse était encore relativement faible au moment du choc, les passagers n’ont subi que quelques contusions.
J’avais un vieil appareil photo et j’ai terminé ma pellicule en cours en mitraillant la scène.
Bien entendu, le lendemain je me suis précipité chez le photographe Pichollet à Annecy où j’habitais, résolument décidé à me rendre à l’agence du Dauphiné Libéré !
Hélas, mon appareil étant resté bloqué en position pause, je n’ai gardé aucune photo de ma première ascension du Mont-Blanc.
Mais quels souvenirs ! Les images sont toujours aussi claires dans ma tête.
Bernard EVERAERE